"RIEN NE NOUS EMPRISONNE EXCEPTÉ NOS PENSÉES
RIEN NE NOUS LIMITE EXCEPTÉ NOS PEURS
RIEN NE NOUS CONTRÔLE EXCEPTÉ NOS CROYANCES"
Il n'y a ni vie meilleure ni vie pire ; tout dépend de la manière dont nous la vivons. En agissant de façon inconsciente et automatique, nous accumulons des impuretés – issues de notre alimentation et de nos expériences sensorielles – qui s'installent dans notre corps et notre esprit. Ce processus perturbe notre harmonie intérieure, fait perdre le contrôle et crée un déséquilibre qui favorise l’apparition de maladies.
STRESS - ADDICTION - TRAUMA
Les stress constants, qu’il s’agisse des exigences éducatives, de la pression sociale ou d’événements potentiellement traumatisants, affectent le cerveau dès la petite enfance, influençant durablement son développement. À mesure que nous grandissons, ce stress non résolu pousse le cerveau à nous éloigner progressivement de la pleine conscience, en fonctionnant en mode automatique. Le système nerveux, ainsi continuellement sollicité et engorgé par une surcharge sensorielle et cognitive (bruits, informations, écrans, etc.), entraîne une hyperactivation du système nerveux sympathique, responsable de la réponse au stress. Avec le temps, ce stress devient insidieusement chronique et perturbe l’équilibre neurochimique du cerveau, affectant les cycles de sommeil, la capacité de concentration, les comportements alimentaires et la qualité des relations interpersonnelles. Cette pression constante augmente le risque de troubles anxieux, de dépression, de maladies métaboliques et de comportements autodestructeurs.
Les addictions sont souvent le reflet d’une tentative inconsciente de réguler un déséquilibre émotionnel. Elles résultent d’une altération du système de récompense dopaminergique, causée par une exposition prolongée à des facteurs de stress, des traumatismes non résolus ou des habitudes compensatoires, telles que l’alimentation, l’abus de substances, l’utilisation excessive d’écrans ou la suractivité. Lorsque nous recourons à ces stimuli, une surproduction de dopamine, d’endorphines et d’adrénaline se produit, donnant une illusion temporaire de bien-être, de puissance ou de contrôle. Cependant, ce sentiment est éphémère, et l’organisme, pris dans une boucle de déséquilibres neuro-hormonaux, développe rapidement une tolérance puis une dépendance. Le manque perçu devient alors un besoin physiologique impérieux, enfermant l’individu dans une spirale de compulsions.
Le traumatisme, quant à lui, est une blessure profonde du système nerveux, causée par un événement vécu comme accablant, menaçant ou incontrôlable. Ce traumatisme peut être ponctuel, comme un accident, une perte ou une agression, ou répétitif, tel que l’abus, la négligence ou le rejet, notamment pendant l’enfance, une période cruciale de développement cérébral. Ce qui rend un événement traumatique n’est pas seulement l’événement en lui-même, mais l’incapacité du corps à y répondre de manière appropriée, souvent en raison de l’absence de soutien ou de ressources internes suffisantes. Le traumatisme perturbe durablement la régulation du système nerveux autonome, entraînant une hypervigilance ou un repli, une désorganisation émotionnelle et une altération de la perception de soi et du monde. Les traumas complexes, dus à des blessures répétées au fil du temps, affectent profondément la neurobiologie du cerveau, fragilisant ainsi la capacité à établir des relations sécurisantes, à gérer le stress et à maintenir une stabilité psychologique.
Comment s'en sortir ?
Adopter une hygiène de vie globale permet de remplacer les mauvaises habitudes par de nouvelles pratiques. En comprenant mieux les mécanismes physiologiques et psychologiques, et grâce à des techniques régulières de renforcement du système nerveux, il est possible d'équilibrer les sécrétions hormonales et de favoriser la régénération de l'organisme. Ce changement progressif aide à briser les schémas toxiques, conduisant ainsi à une stabilité mentale durable et au rétablissement du bien-être.